L’immobilier en 2012 : état de lieux

Consécutivement au mouvement avec lequel se sont effectuées les transactions de biens en fin 2011 et à cause des suites qu’aura eu la dernière rectificative sur la plus-value dès son application, les tabellions avaient donc prévu que les coûts régresseraient et qu’il aurait pu y avoir un rehaussement en termes de volume des opérations finalisées dans le domaine immobilier. Il s’avère que ces notaires avaient vu juste, du moins pour ce qui concerne les échanges immobiliers du premier mois. Il est aisé de vendre avec de grosses plus-values sur la vente maison ou aussi la vente appartement avec une excellente agence.

Vu donc ces facteurs notables et la répercussion qu’ils ont évidemment sur leurs échanges immobiliers, certains propriétaires préférèrent suivre les prévisions en cédant leurs propriétés avant l’application de la dernière réforme afin de profiter de l’imposition du précédent code, qui se montre être un peu moins sévère. Effectivement, ce code des plus-values précise que les taux d’abattement varieront entre 0 et 92% suivant le temps de possession d’un bien par le titulaire et pour profiter d’une exemption totale, il faudrait détenir le bien mis en vente pendant 30 ans au minimum . Ainsi donc, quand vous désirerez vendre une maison locative notamment, dont la durée de détention ne ferait pas plus de 5 ans, vous êtes obligé de vous satisfaire d’un affranchissement de 2% sur la plus-value, c’est-à-dire l’écart entre la valeur vénale et le prix final de la résidence.

En somme, nous pouvons dire que le commerce de l’immobilier a vécu une importante hausse en matière de quantité durant le 1er mois en 2012. Les estimations courantes montrent cependant que la tendance est à la baisse en ce qui est du taux de transactions effectuées ces derniers temps, tendance que l’on peut prendre comme une cause directe de la hausse des prix constatée. La région parisienne conserve quand-même son cours, la demande est pratiquement supérieure à l’offre car la ville maintient sa réputation de luxe et les accoutumés de ce cercle sont rarement concernés par les conjonctures financières.